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derniers articles accords et à cris. éponyme. a quoi rit us (et coutumes) ? quand s’emportent … cristalyde. articles par catégorie introspection (5) articles par mois octobre 2011 septembre 2011 inscription aller à: [ recherche ] [ menus ] [ contenu ] [ montrer/cacher plus de contenu ] chroniques d’un blog annoncé. accords et à cris. posté par neola on 09.oct.2011 1 commentaire le silence … enfin. publié dans introspection . éponyme. posté par neola on 29.sept.2011 2 commentaires j’avais disposé des coussins de velours, écrin mordoré dans cette alcôve subliminale. j’avais préparé l’instant, répété les gestes qui invitent et articulés les mots qui évitent le désarroi, sans voix, dans un bruissement d’eternel recommencement. du déjà vu, où tout reste encore à découvrir, où la connivence des corps conduira à l’exacerbation des soirs d’étés, indubitablement. j’avais éparpillé ça et là quelques effluves de bergamote, pour la candeur et la naïveté de l’oppression amoureuse, elles dansaient en suspensions tels des grains de poussières électriques, virevoltantes autour des molécules du désirs qui apprivoisent l’envie et nous, pauvres humanisants, nous ne pouvons que nous prendre au jeu, comme à chaque fois que nos frissons réclament le rapprochement. j’avais allumé les flammes vacillantes et tamisées, celles qui font briller les yeux lorsqu’ils sont légèrement humides, dilatant les pupilles, étirant la verve des regards obliques quand tout est encore à se dire, mais que rien ne peut être confié, confiné dans l’espace restreint de deux êtres, qui savent qu’ils vont se toucher, mais qui attendent ce moment en le faisant durer encore et encore. c’est quand la tempête précède le calme, que les confins de mon esprit se mettent à bouillonner, l’instant d’avant est tellement précieux que le pendant en devient déjà consommé, et tandis que l’ impétuosité fera son office, la mescaline, elle, liquéfiera tout ce qu’il reste à aimer … c’est empoudrée de sable qu’elle s’est offerte à mon aveuglement conquis, sa démarche ondulante égrenée des dunes par grand vent a accéléré mes connexions reptiliennes, quelques secousses de désirs imperceptibles venaient alimenter ce qu’il me restait de raison, et par là même, détruisaient les derniers remparts d’une forteresse en ruine. elle s’est allongée le long des coussins, épousant son corps de femme comme le ferait la plus subtile des rosées lorsqu’elle tapisse la terre pas encore réveillée. quelques métaux venaient tinter ses poignets, si finement dessinés qu’ils résonnaient à même son pouls, carillon de précieux fuyant dont l’unisson se perdait en un bruit mat et sourd. elle m’a juste regardé, souri peut être, je ne m’en souviens plus vraiment. ce qui me reste d’elle n’est qu’une impression argentique surexposée, une sorte de halo de lumière aux tons trop lumineux que pour être retouché, subjugué par l’opacité qui émanait de ses nuits quand la promesse qu’elles se feront plus belles que vos jours, touche en plein fouet les orgasmes défroissés. c’était un de ces moments que les dieux nous abandonnent, le judas obturé par la connivence érotique et ils nous suffisait de jeter quelques pièces d’or sur le sol pour soudoyer les plus arides d’entre nous. nous nous sommes enfin rapprochés, les joues chiffonnées de caresses, prélude, étreints de sorte à ce que plus aucune molécules d’air ne viennent séparer notre corps, interlude, et finalement amalgamés, lorsque le scintillement des étoiles se mariaient avec les tremblements de nos bouches … publié dans introspection . a quoi rit us (et coutumes) ? posté par neola on 25.sept.2011 pas de commentaires trop de fois portés aux extrêmes, il m’a fallut me déchirer de la femme soleil, sinusoïdale aux harmoniques artificielles plus suggérées que jouées quand le clair obscur vous aveugle et que magnifiant les contrastes, vous parcourez votre semblant de vie en demi teinte. quelques soient les cyan que vous aviez essayé d’y planter, il n’en ressortait que des magenta monochromes, délavés et goudronnés parmi les fleurs de bitumes, malfaisantes par leurs corolles aguichantes et suaves par leurs étamines dressées. alors, pour l’hygiène de la raison ou pour l’aliénation de la continuité, je me suis déchiré de la femme soleil, rendu à l’évidence mis le bandeau ôté de l’exécution … je n’ai donc pas fait de liste, je me suis contenté de sourire à l’amertume, elle et moi nous étions compris, un après midi ensoleillé elle m’a ramené sur terre, un bref instant, trop bref que pour quitter les étoiles, mais néanmoins pas assez succinct que pour faire comme si rien n’avait été. la fleur de bitume s’était parée de capiteux, écoeurant les vibrations des alentours, enivrant les promesses qui ne seraient jamais tenues et distrayant la monotonie d’un phare lointain, semblant de guide quand vous ne touchez plus le sol. la femme soleil brillait de mille feux, jusqu’à ce que l’éclipse vienne obscurcir son aura, un bref instant, trop bref que pour s’en apitoyer, mais néanmoins pas assez succinct que pour faire comme si rien n’avait été. il est touchant de voir le soleil pleurer, tout comme il est touchant de se rendre compte que ses larmes arrosent une autre fleur et vous, flottant parmi les fugitives éthérées, il ne vous reste que la mer pour avancer. je me suis paré de ces voilures transparentes, celles qui colorent le vent des émotions pourpres et violacées, celles qui attendent le moindre souffle que pour se gonfler d’estime quand l’écume crépite autour de vos poignets libérés, désormais. j’avais vernis ma peau pour mieux fendre l’océan des pourquoi et des regards tristes qui ne font que vous rappeler ce qu’ils appellent déchéance, alors qu’ils auraient très bien pu vous nommer renouveau, mais les humanisants sont ainsi faits, ils préfèrent s’ancrer aux balises de ce qu’ils n’ont jamais vécu plutôt que d’affronter les marées de ce qu’ils vivront un jour ! j’avais juste posé quelques gouttes de fragrances cuivrées pour l’appel au large, quitte à s’abîmer en mer autant le faire avec distinction et charisme. et puis j’avais gardé cette particularité, bien à moi, rien qu’à moi, celle de fuir les états doux-amers, parce que l’amertume ne tue plus et la douceur ne fait que prolonger l’envie … il était dit que je voguerais, dans un océan d’huile ou bien dans un fleuve ruisselant de rides, empoussiérés par quelques escales sans fards, l’aridité porté au front comme la sécheresse de ces visages qui ne vous regardent pas. pour une fois, je vais juste me laisser porter, sans calculs, sans l’exponentielle des sentiments, sans l’algorithme confiné du hasard. juste me laisser balancer au gré de la houle, voguer toutes lumières éteintes, tourbillonner quelquefois quand mon coeur se remettra à battre la chamade ou m’envoiler au loin si je m’évade vers d’autres incontinents … publié dans introspection . quand s’emportent … posté par neola on 24.sept.2011 pas de commentaires le plus difficile n’étant pas d’ouvrir la porte, mais plutôt, d’affronter ce qu’il y a derrière … publié dans introspection . cristalyde. posté par neola on 20.sept.2011 pas de commentaires du cocon … stupeur ! lorsqu’enfermé dans les méandres filandreux et cotonneux d’un espace aux fenêtres trop grandes, le coeur ralentit et la respiration se tarit. le soleil part à la dérive, laissant à la fraîcheur la lourde responsabilité de vous transporter parmi l’aliénation du bien être. il a fallu que je me déshabille, pour que je puisse devenir caresse de l’air, il a fallu que je m’allonge, pour que je puisse devenir léger et malgré tout, ils ont dû m’enchaîner comme on lie un arbre à un chien, pour ne pas que je m’envole, avaient ils trop peur de la liberté ? ils sont repartis au bal trop blanc des stéthoscopes, ils ont refermés ce qu’ils restait de fenêtres et chauffé le filament argentique, enveloppé de gaz et de verre. j’étais là, couché, avec cette métaphore juste au dessus de ma tête : la chaleur qui illumine, qui partage ses parcelles de voyances, mais qui au fi